Ordres monastiques - Ordre bénédictin

Les bénédictins

Saint Benoît (Benoît de Nursie, 490-547) va jouer un rôle déterminant dans l'évolution du monachisme. Après une vie d'ascèse, il fonde de nombreux monastères. Le plus célèbre est celui du Mont Cassin pour lequel il écrit une règle en 534. Il est bientôt suivi par sa soeur Scholastique, qui fonde des abbayes de moniales.

Saint Benoît, portail de l'abbatiale de Souillac

La règle de Saint Benoît comporte pour l'essentiel les dispositions suivantes :

les postulants à l'entrée dans l'ordre doivent éprouver leur vocation pendant une année de noviciat
les moines doivent respecter les vœux d'obéissance, de stabilité et de conversion des moeurs (chasteté, pauvreté, humilité, piété)
l'abbé est élu par les moines. Il doit diriger le monastère tout en restant humble, car il n'est que le serviteur de Dieu.
un équilibre doit être respecté entre le travail et la méditation. On ne recherche pas l'épuisement des corps par une ascèse sévère (contrairement au monachisme celte).
la règle du silence doit être respectée pendant les repas, afin d'écouter la lecture d'un texte saint ou d'un chapitre de la règle

La simplicité de cette règle lui vaudra, après le temps nécessaire à sa diffusion (avec l'appui de Grégoire le grand), d'être prise comme référence par tous les ordres monastiques. Désormais, tout ordre nouveau aura pour but de restaurer la règle de Saint Benoît. Tout ordre y dévoiera, plus ou moins gravement, en mûrissant et en s'enrichissant.

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