Les Evangiles
Les composantes de la représentation
La Résurrection
Elle est incarnée par des hommes nus qui, au son de l'olifant, poussent le couvercle de sarcophages antiques (dans une première période), ou qui sortent directement de terre (fin du Moyen Age), ce qui est plus réaliste.
portail central de Notre-Dame de Paris
Le luxe du sarcophage n'était en effet permis qu'à une petite partie de la population. La présence constante de la résurrection témoigne de l'importance attachée à la résurrection corporelle.
Le Christ en majesté
Il domine la scène par sa taille. Souvent, il montre ses plaies soit qu'il soit torse nu, comme à Bourges, soit que sa tunique comporte en trou. Néanmoins, la plaie au côté est parfois absente : c'est le cas à Autun.
Les instruments du supplice
León
Ils sont généralement présentés par des anges qui encadrent le Christ. Parfois le Christ tient lui-même la croix.
L'intercession
León
La place donnée à l'intercession est variable. Parfois on trouve la Vierge seule, mais elle est souvent accompagnée de St Pierre.
La séparation entre les bons et les mauvais
On ne trouve pas toujours cet épisode. Il est parfois relégué dans les voussures ou les piédroits (à St Denis, par exemple, l'enfer et le paradis sont représentés dans la première voussure, laissant plus de place au Christ en majesté. Néanmoins, les plus beaux jugements derniers lui font une large place. Dans ce cas, piédroits et voussures sont occupés par les apôtres et les Vierges Folles et Sages.
La pesée des âmes
Indispensable à la représentation des bons et des mauvais, St Michel y figure, tenant une balance.
A ses côtés, le diable triche bien souvent en faisant pencher la balance de son côté. Le tympan de St Lazare d'Autun, par exemple, donne une importance particulière à la pesée des âmes au détriment de l'enfer.
Le paradis
Sa représentation est liée à celle de la séparation des bons et des mauvais. Il peut prendre l'aspect d'une cité, la Jérusalem céleste, ou n'être exprimé que par des mandorles.
L'enfer
Pendant du paradis, il associe souvent une gueule infernale et une marmite bouillonnante.