XIV-XVe siècles : déclin de Rome
mais plus d'autonomie pour l'église de France
Puissance du roi de France
Les siècles qui suivent sont beaucoup
plus difficiles. La papauté passe sous le contrôle
du roi de France Philippe le Bel. Celui-ci contraint en effet
le Pape à condamner les Templiers. Dominée par
le roi de France, fragilisée à Rome par un contexte
politique instable (lutte entre Guelfes et Gibelins), la papauté
s'installe à Avignon
en 1305, jusqu'en 1376. |
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A l'issue de la période avignonnaise,
la papauté connaît sa crise la plus grave, avec
le Grand Schisme qui dure de 1378 à 1417. Dans un climat
de confusion total, deux puis trois papes s'affrontent. La
papauté sort très affaiblie de cette crise.
En effet, ce sont des conciles qui ont pris les décisions
d'investir ou pas les Papes. La fonction de Pape se retrouve
donc très dévalorisée.
Avignon, palais des Papes
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Affirmation d'une église française
En France, l'église en profite pour prendre un peu
ses aises vis à vis de Rome : c'est le " Gallicanisme
". L'église française reste toute puissante
malgré la faiblesse de Rome. L'épisode de Jeanne
d'Arc, avec le sacre de Charles VII à Reims
la place plus que jamais au cur de l'échiquier
politique. Avec la fin de la guerre de Cent Ans, elle est indissociable
des affaires politiques royales jusqu'à la Révolution
Française, avec la mise en place progressive d'une royauté
de droit divin qui connaît son apogée sous le règne
de Louis XIV. |
Référence biblio:
Brève histoire de l'église en France, Xavier Montclos.
Editions du Cerf, 2002. |
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