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Art roman


Les grandes évolutions

 

L'art roman se traduit par une première unification de l'espace, par rapport au contingentement carolingien (addition à l'église de lieux de culte indépendants). Le gothique franchira une seconde étape en ce sens. Par exemple, le transept bas (Saint Michel de Cuxa), très cloisonné, s'efface devant une croisée plus ouverte. L'espace doit symboliser l'unité de l'Eglise et de la Trinité.

Le roman abandonne également le double chevet, ne gardant que le choeur à l'est. L'écart entre les fidèles et les officiants est agrandi par l'élévation du choeur au-dessus d'une crypte ou par son allongement, ce qui témoigne d'une sacralisation accrue. On peut distinguer plusieurs types de chevet (voir les chevets romans) :

 


- un choeur et deux absidioles ouvertes ou non sur le choeur ;

Sant Climent de Taüll

 

 

- un chevet échelonné avec plusieurs absidioles qui forme un triangle avec le choeur ;

 


- un choeur encadré par plusieurs absidioles alignées côte à côte, ouvertes sur le transept (ci-contre, plan de Ripoll);

 


- le déambulatoire à chapelles rayonnantes, qui connaît un réel succès dans la seconde moitié du XIe siècle et qui s'imposera à long terme (ci-contre, Saint Sernin de Toulouse)

 

 


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