Avec l'avarice, la luxure est très certainement le
péché le plus présent dans la sculpture.
Il existe quelques exemples de représentations explicites
d'organes génitaux (Frómista, en Espagne ou
Kilpeck, en Angleterre) mais elles ne sont pas très
fréquentes. Le parallèle établi entre
la vulve féminine et la bouche de l'enfer (thème
de l'avalement) est assez fréquent. Cependant, la représentation
la plus classique de la luxure reste la figure féminine
dénudée, à la chevelure longue (symbole
de sensualité) aux seins dévorés par
des serpents, parfois accompagnés d'un sexe dévoré
par un crapaud.
La luxure, Beaulieu-sur-Dordogne
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