Visite extérieure

 

La cathédrale Saint Etienne de Metz, comme la plupart des édifices messins, est construite en pierre de Jaumont, ce qui est explique sa couleur jaune.

 

 

La façade

 

 

La façade occidentale n'est que l'aboutissement du vaisseau central de la nef. Elle n'a pas de tours et ne comporte qu'un seul portail. Elle n'a pas vocation à être l'entrée principale de la cathédrale (le portail sud remplit cette fonction). Néanmoins, son décor est soigné. Le portail est abrité par un vaste porche dont l'entrée est surmontée d'un gâble très en deçà du grand fenestrage ouest de la nef.

 

 

Le tympan de ce portail est consacré au Jugement dernier. Au premier registre, les morts sortent de leur tombeau sous de petites arcades. Au deuxième registre, on trouve la classique séparation entre les élus et les damnés, avec la pesée des âmes au centre la composition. Au dernier registre, le Christ trône, entouré d'intercesseurs et d'anges.

 

 

L'enfer se prolonge à droite du tympan.

 

 

Dans les ébrasements, les statues représentent les apôtres.

 

 

Des médaillons quadrilobés tapissent les murs latéraux du porche. Ils représentent des scènes bibliques (péché originel...).

 

 

L'intrados des arcs du porche abritent des anges et des crochets.

 

 

Le portail sud

 

 

L'entrée se fait au niveau de la première travée du bas-côté sud, par un porche qui a subi de nombreuses restaurations au XIXe siècle.

 

 

Le tympan est consacré au Couronnement de la Vierge. Il comprend trois registres. En haut, on assiste au Couronnement proprement dit. En dessous est présentée la scène de la Dormition : la Vierge est entourée de deux apôtres, de son Fils et de six anges. Le registre inférieur montre les dix autres apôtres et deux anges au centre.

 

 

 

Les piedroits du portail sont ornés de charmants anges musiciens.

 

Cinq cordons de voussures encadrent le tympan. Disposition originale, le porche abrite deux autres ensembles sculptés, tels des tympans latéraux. A droite, on trouve un "tympan" consacré à la Passion. Au premier registre, on observe un Christ à la colonne et un portement de croix. Au-dessus : la scène de la Crucifixion.

 

 

A gauche, l'ensemble sculpté est consacré à la résurrection : au premier registre, le Christ sort du tombeau puis monte au ciel. Au registre supérieur, il trône.

 

 

Les ébrasements abritent différents saints. On peut reconnaître à droite, saint Laurent (avec son grill) et saint Jérôme (chapeau à ses pieds).

 

 

A droite, on reconnait également Jean-Baptiste, avec sa tunique en poil de chameau.

 

 

Dans les écoinçons des arcatures qui garnissent les soubassements, on trouve des motifs extrêmement variés: personnages avec des masques, pélican se dévorant le foie pour nourrir ses petits (symbole du Christ), phénix, baleine, éléphant ...

 

 

 

 


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