Visite intérieure
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Le choeur
frappe par l'élévation de ses voûtes.
Culminant à 40 mètres de haut, elles constituent
une exception dans le Midi de la France. Seules les cathédrales
de Metz,
d'Amiens
et de Beauvais
en possèdent de plus élevées. L'influence
des cathédrales du nord (gothique
rayonnant) est perceptible également dans l'élévation,
même si l'absence de décor sculpté abondant
traduit la persistance du dépouillement méridional.
Le chur comporte quatre travées
droites dont l'élévation est à trois
niveaux. Le triforium,
à mur de fond aveugle et à arcs trèflés,
est écrasé entre les grandes arcades et les
verrières à quatre lancettes.
Le rond-point est à
cinq pans. L'ensemble est ceint d'un déambulatoire
qui s'ouvre sur des chapelles latérales et rayonnantes.
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C'est dans la chapelle axiale (chapelle de
Béthléem) qu'un splendide retable
datant de 1380 a été mis au jour. Au milieu du
XVIIIe siècle, il avait été dissimulé
par un retable plus classique. C'est sur cette dernière
pièce que Viollet-le-Duc
a effectué une restauration en 1847. Son travail l'a
amené à découvrir une gueule de Léviathan
(ci-contre), visiblement ancienne, qu'il a choisi de ne pas
recouvrir. En 1981, on trouve enfin l'occasion de rechercher
de quel trésor cette gueule était l'indice. |
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Les restaurations ont fait apparaître une oeuvre
en pierre sculptée polychromée. Celle-ci avait
été rasée pour l'implantation du retable
du XVIIIe siècle. On a donc dû reconstruire,
de 1993 à 2000, un puzzle très complexe. La
gueule du monstre figure l'enfer.
On y trouve des damnés en train de rôtir à
la marmite ou à la broche, de part et d'autre d'un
diable
trônant. De part et d'autre du Léviathan on trouve
le purgatoire (ci-contre) et l'enfer. Au-dessus de ces thèmes
qui constituent la base du retable, on trouve des scènes
de l'enfance du Christ,
encadrées par Saint Pasteur et Saint Just.
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