Accueil du site
Basilique Saint Denis
Historique
Façade occidentale
Transept et chevet
Nef et transept
Choeur et crypte



Le transept nord et le chevet

 

nef Les arcs-boutants qui soutiennent la nef reposent sur des piles encore épaisses (Saint Denis est l'un des preimers exemples d'utilisation de cet élément, mais les arcs actuels datent de la reconstruction de la basilique). Les gâbles qui surmontent les fenêtres des bas-côtés sont finement travaillés.

 

 

La façade du bras nord du transept est dominée par une large rose rayonnante. En dessous de celle-ci, on trouve un magnifique portail et une claire-voie. Au-dessus de la rose, un pignon à crochets, orné d'oculi et encadré de pinacles, qui couronnent les contreforts.
transept nord

 


portail du transept nord Le portail du transept nord est appelé porte des Valois, car il donnait sur la rotonde des Valois au XVIe siècle. Cet édifice inachevé a été détruit au XVIIIe siècle. Le portail possède un tympan qui lui est antérieur. Même s'il a été fortement restauré, il conserve plusieurs éléments d'origine et bénéficie par ailleurs d'une restitution fidèle. Il est consacré au martyr de Saint Denis, thème déjà illustré dans le portail droit de la façade occidentale (et dans le tympan gauche depuis le XVIIIe siècle). Cela montre l'importance qu'attachait Suger à la promotion de Saint Denis.

 

 

Le linteau montre le préfet romain ordonnant l'exécution de Saint Denis et de ses compagnons, malgré la supplication de la femme d'un autre converti. Au centre, on trouve la flagellation du saint. A gauche vient l'épisode de la dernière communion. Le tympan proprement dit représente les décollations de Saint Denis et de ses deux acolytes.
tympan du transept nord

 

 

socle de statue Les ébrasements sont garnis par les statues de six rois et l'on en trouve trente autres dans les voussures. Les devoirs des rois envers Saint Denis sont ainsi réaffirmés.
Les socles des statues sont ornés de figures humaines ou animales.
socle de statue

 

 

chevet Les arcs-boutants du chevet entre lesquels s'intercalent les chapelles rayonnantes sont plus fins que ceux de la nef.

 

 

Le cloître a été détruit. Certains chapiteaux sont néanmoins conservés, dans la basilique ou au musée de Cluny, à Paris.

Ci-contre, chapiteau représentant des dragons, 3e quart du XIIe siècle, Musée de Cluny, Paris

chapiteau

Page d'accueil