Visite Intérieure

 

          La cathédrale de Lyon, comparée aux grandes cathédrales du Nord comme du Midi, fait figure de petite église. Si la hauteur de ses voûtes est presque égale à celle de Notre-Dame de Paris (loin derrière Reims et Amiens) dans la nef (32 mètres), elle est très inférieur dans l'abside (24 mètres). La longueur totale de l'édifice n'est que de 79 mètres.
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cliquez pour agrandir           La nef de huit travées, couverte par des voûtes sexpartites, a une élévation à trois niveaux : de grandes arcades ; un triforium à mur de fond plein, composé de baies à quatre arcades, groupées par deux par un arc de décharge brisé. Les remplages sont percés d'oculi polylobés dans les deux premières travées. Le troisième niveau est occupé par des fenêtres hautes à trois lancettes, surmontées de trois oculi.


On peut noter la chaire de marbre blanc, du XIXe siècle. On remarque aussi que l'axe de l'église est dévié deux fois : au niveau de la quatrième travée et à l'entrée de l'abside : cela est certainement plus dû à des difficultés lors de la construction qu'à la volonté de représenter l'inclination du corps du Christ sur la croix, comme certains l'ont prétendu.
          Le revers de la façade comporte, au-dessus des portails ornés de gâbles, un triforium à quatre baies composées de deux arcades puis la rose (avec au centre l'agnus dei).
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cliquez pour agrandir           La principale chapelle latérale sud, la Chapelle des Bourbons, est de style gothique flamboyant. Ses voûtes sont extrêmement complexes, avec parfois des clefs pendantes.

 

Le long des colonnes, on trouve une main armée d'un glaive se mêle à des motifs végétaux.
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cliquez pour agrandir           Le mur de raccordement entre la nef et le transept, rendu nécessaire par la différence d'élévation, est orné d'une rose rayonnante encadrée de deux petites baies. Le mur de raccordement entre les croisillons du transept et la croisée sont décorés par une galerie aveugle surmontée d'un oculus. Chaque croisillon du transept comporte deux travées dont l'une ouvre sur les absidioles.

 

          L'élévation est à trois niveaux (mur plein, triforium à baies de trois arcades et fenêtres hautes un peu écrasées). Les murs de fond du transept sont essentiellement occupés par des orgues (au sud, l'orgue masque le triforium) et des roses rayonnantes (du XIIIe siècle au nord et du XVe siècle au sud).

          Le chœur, avec ses deux travées droites et son rond-point, est confiné dans une abside sans déambulatoire. L'élévation du chœur est à quatre niveaux dans le rond-point: des arcatures aveugles, de longues fenêtres étroites, un triforium aveugle et des fenêtres hautes. La première travée droite, avec une élévation à trois niveaux), ouvre sur les absidioles. La seconde travée a une élévation à quatre niveaux (deux niveaux d'arcatures aveugles précèdent le triforium et les fenêtres hautes). Dans les travées droites, le triforium comporte des baies à quatre arcades en plein cintre et les fenêtres trois lancettes. Dans le rond-point le nombre d'arcades et de lancettes est réduit à deux. Des frises de marbre blancs, incrustées de ciment brun, courent sous les premières fenêtres, au-dessus et en-dessous du triforium. Quelques pilastres historiés complètent l'ornementation (scènes de la Nativité). Dans les absidioles on trouve de jolis protomés à la base des ogives.

 

          L'horloge astronomique de Saint Jean, haute de 9 mètres, est remarquable. La statue qui coiffe l'astrolabe change tous les jours à minuit (dimanche, le Christ ressuscité, lundi, la mort, mardi, St Jean-Baptiste, mercredi, St Etienne, jeudi, un Christ au calice et à l'hostie, vendredi, un enfant avec une croix, samedi, la Vierge).
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cliquez pour agrandir L'horloge sonne à 12, 14, 15 et 16 heures. L'animation des automates reproduit, entre autres, une Annonciation.

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