Visite intérieure

 

La longueur totale de l'édifice est de 110 mètres. On peut remarquer que le choeur est légèrement désaxé par rapport à la nef.

 



Celle-ci comporte 11 travées couvertes par des voûtes sexpartites (sauf dans la première travée) hautes de 24 mètres.

 

 

L'élévation est à quatre niveaux. Au premier niveau, les grandes arcades reposent sur des piles alternées. Les piles faibles sont rondes, avec des chapiteaux octogonaux qui reçoivent des faisceaux de trois colonnettes. Les piles fortes sont également rondes mais supportent cinq colonnettes sur des chapiteaux carrés.

 

 

La nef est bordée de collatéraux voûtés d'ogives.

 

 

Au revers, la grande rose rayonnante de la façade est partiellement occultée par le buffet d'orgue.

 

 

On doit noter que les piles fortes proches du transept sont composées d'une colonne ronde entourée de cinq colonnettes qui servent à rigidifier la pile centrale. Le tailloir qui reçoit un faisceau de cinq colonnettes est alors rectangulaire. Au second niveau, les tribunes à claire-voie comportent des baies géminées à remplage plein. Au-dessus, le triforium à mur de fond plein est composé de petites baies à trois arcades. Les fenêtres hautes sont faites de baies simples.

 

 

En raison de l'allongement a posteriori du choeur, le transept coupe la cathédrale presque en son centre. A la croisée s'élève la tour lanterne (haute de 30 mètres à l'intérieur, 48 mètres à l'extérieur). A la base de la tour on trouve un triforium à mur de fond plein composé de huit grandes arcades, surmonté par huit fenêtres.

 

 

L'élévation du transept est semblable à celle de la nef. Les croisillons comportent quatre travées bordées de collatéraux et s'achèvent sur des absidioles à deux étages.

 

 

Au croisillon nord, le revers de la façade à une élévation à deux niveaux. Au premier, deux arcades s'ouvrent sur l'absidiole.

Au second, une vaste tribune ouvre sur le deuxième étage de l'absidiole. Le mur de fond de la tribune est occupé par une claire-voie de quatre baies et une rose de médaillons polylobés.

 

 

L'absidiole se termine en rond-point percé d'un double niveau de fenêtres en haut et d'un seul niveau en bas.

 

 

Au croisillon sud, l'élévation est différente. Au-dessus des deux arcades qui ouvrent sur l'absidiole, on trouve une grande fenêtre à six lancettes groupées par deux (avec des remplages rayonnants) et une rose.

 

 

Le croisillon sud abrite un baptistère roman dont les motifs sont sculptés dans un style assez naïf.

 

 

Dans le projet initial, le chœur ne comportait que 3 travées et s'achevait par une abside hémicirculaire avec déambulatoire mais sans chapelles rayonnantes. Il a été allongé de sept travées en 1200. Pour ne pas rompre l'harmonie du sanctuaire, les nouvelles travées ont été couvertes par des voûtes sexpartites, comme les anciennes, alors que la voûte quadripartite s'était déjà imposée au XIIIe.

 

 

Achevé, le nouveau choeur est rectangulaire, avec un déambulatoire adoptant la même forme. On ne trouve aucune chapelle rayonnante, seulement des chapelles latérales. L'élévation est exactement semblable à celle de la nef.

 

 

Au-dessus des piliers, les faisceaux de colonnettes sont rythmés de tores qui grimpent contre le mur pour soutenir les ogives. Le mur de fond est percé de trois lancettes surmontées d'une rose. La lancette de droite relatent des scènes de la vie de la Vierge et à l'enfance du Christ.

 


Au centre, on trouve la vie du Christ de l'entrée à Jérusalem jusqu'à l'Ascension.

 

 

A gauche, on peut voir la vie et le martyre de Saint Etienne (ci-contre) ainsi que le miracle de Théophile (vidam disgracié par son évêque, Théophile aurait conclu un pacte avec le Diable. Sous l'injonction de la Vierge, il aurait renoncé au pacte et obtenu le pardon de son évêque). Quant à la rose elle est consacrée à la glorification de la Vierge avec les 12 apôtres et les 24 vieillards de l'Apocalypse.

 

 

 


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