Accueil du site
Basilique Saint Denis
Historique
Façade occidentale
Transept et chevet
Nef et transept
Choeur et crypte



Le choeur et la crypte

 

choeur entier Le choeur, consacré aux reliques, et le double déambulatoire sont largement surélevés pour laisser plus de place à la crypte qui n'est pas complètement souterraine.
La transition entre le choeur, étroit du fait de sa reconstruction sur les bases de l'œuvre de Suger, et le transept, plus large, se fait par une travée de biais.
escalier

 

 

élévation du choeur L'élévation est à trois niveaux. Les arcades du triforium sont plus élancées que dans la nef (les grandes arcades sont moins hautes). Dans le rond-point, les travées du triforium ne comporte plus que deux arcades et les fenêtres deux lancettes.
rond-point du choeur

 

 

voûtes du choeur

Comme la nef, le choeur est voûtée d'ogives sur plan barlong.

Les douze piles du choeur représentent les douze apôtres : elles font écho aux douze colonnes du déambulatoire qui symbolisent les douze prophètes.

 

 

Le déambulatoire donne sur une corolle de chapelles rayonnantes. Celles-ci ne sont séparées les unes des autres par aucun mur latéral, ce qui leur donne l'aspect d'une ceinture continue. La continuité entre les colonnes qui séparent le double collatéral des travées droites du choeur et celles qui s'intercalent entre les chapelles et le rond-point donnent l'impression d'un double déambulatoire continu.
déambulatoire

 

 

voûtes du déambulatoire En tant que pionnier, l'architecte de Suger a dû affronter un problème délicat, celui de la retombée d'ogives dans les tournants du déambulatoire. Il a pris le parti de rajouter un pilier pour recevoir la cinquième branche de l'ogive (d'autres solutions ont parfois été adoptées comme à Pontigny).

 

 

Tous les vitraux du XIIIe siècle ont disparu. Ceux qui subsistent du XIIe sont concentrés dans les chapelles rayonnantes et dans les bas-côtés du choeur. Seules six fenêtres sont d'origines (les autres proviennent d'autres églises ou sont des oeuvres du XIXe siècle ; certains vitraux originaux se trouvent en revanche dans des églises anglaises). Suger a donné une description de certains des vitraux qu'il a commandés. La plupart sont allégoriques et mettent en relation l'Ancien et le Nouveau Testament, comme cela est fréquent dans l'art du XIIe et XIIIe siècle. Dans le vitrail ci-contre, consacré à l'enfance du Christ, seuls les panneaux consacrés à l'Annonciation et à la Nativité sont d'origine.
vitrail de l'Enfance du Christ

 

 

dallage Dallage, partiellement conservé, conçu par Suger. Ci-contre, représentation du mois d'octobre.

 

 

La crypte constitue le caveau des Bourbons. Elle comporte un déambulatoire dont les chapiteaux ont été restaurés par Viollet-le-Duc (ils manquent d'ailleurs de finesse). La crypte n'est pas enterrée (ce qui explique la forte surélévation du choeur) et elle est donc éclairée par de grandes baies cintrées. Suger a fait le choix de voûtes d'arêtes car celles-ci, moins bombées que les premières ogives, permettaient de faire un édifice moins haut tout en restant solide.
crypte

 

 

centre de la crypte
La chapelle centrale, voûtée en berceau cintré, a quant à elle conservé ses chapiteaux d'origine, qui sont de style roman.

 

 

chapiteau roman

chapiteaux romans

chapiteau roman

Page d'accueil