Historique
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Au Ve siècle, saint Trophime, première
évêque d'Arles, transforme en cathédrale
une basilique primitive, alors dédiée à
Saint Etienne. Les invasions des VII-VIIIe siècles provoquent
la destruction de cet édifice. Une reconstruction est
entreprise à l'époque carolingienne. Il en reste
certains murs. Plusieurs restaurations sont faites aux X-XIe
siècles. C'est à cette époque que le nom
de saint Trophime, dont les reliques sont transférées
pour la première fois dans la cathédrale, l'emporte
sur saint
Etienne. Ces reliques,
enlevées en 1078, sont ramenées en 1152, après
de nouveaux travaux qui transforment la nef
et la crypte. |
Le portail
occidental est édifié entre 1190 et 1200.
A cette époque, Arles devient le point de ralliement de nombreux
pèlerins sur la route
de Compostelle (point de départ de la Via Tolosana).
Un chevet gothique
est édifié entre 1454 et 1465. Au XVIIe siècle, des
verrières et des tribunes sont rajoutées dans les bras du
transept. Malgré
la dispersion du trésor et de nombreuses profanations, Arles est
relativement épargnée par la révolution. Saint Trophime
est reconvertie en temple de la Raison. En 1801, l'évêché
est rattaché à celui d'Aix-en-Provence. La cathédrale
devient paroissiale. Le portail a fait l'objet de restaurations importantes
et réussies de 1989 à 1996. |
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