Visite intérieure
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La nef
comporte huit travées
réunies deux à deux par des voûtes
sexpartites (ci-dessous).
Les piles fortes reçoivent un faisceau de colonnettes
qui descendent jusqu'au sol tandis que les piles faibles - deux
colonnes jumelées - ne supportent que les grandes arcades
et à la retombée du doubleau
qui traverse la clé de voûte. |

L'élévation de la
nef est à trois niveaux. Le triforium
se compose de deux groupes de baies géminées
aux remplages
sans ornement.
Les fenêtres hautes, encore assez petites dans ce gothique
primitif, ne comportent que deux lancettes. |
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Au milieu des faisceaux du premier
pilier de la nef, côté nord, se trouve une curieuse
petite tête. C'est celle de Jean du Cognot, avocat bourguignon
du XIVe siècle, qui ayant perdu un procès contre
le clergé vit sa tête sculptée par dérision
dans les piliers des cathédrales de Sens et d'Auxerre. |
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Les chapelles latérales,
du XIXe siècle, ne sont pas une grande réussite
architecturale. |
Les extrémités du
transept sont largement postérieures à la nef.
Elles sont éclairées de grandes roses flamboyantes
sous lesquelles s'intercale une claire-voie.
L'élévation latérale ne comporte pas de
triforium, l'architecte ayant fait ce choix pour allonger les
surfaces vitrées, comme cela était en vogue au
XVe siècle.
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Sur chaque bras s'ouvre une absidiole.
(ci-contre absidiole du transept sud). |
Le choeur comporte cinq travées
droites à voûtes sexpartites, et un rond-point
à cinq pans.
L'élévation est semblable à celle de la
nef. |
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Le déambulatoire
ouvre sur trois chapelles rayonnantes (la chapelle axiale est
du XIIIe, les deux autres sont du XVIe et XVIIIe), deux chapelles
latérales au sud (XIVe) et une au nord (XIVe).
Au nord, on trouve une série d'arcatures aveugles aux
chapiteaux intéressants, qui datent du XIIe siècle. |
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Au sud, cet escalier permet de
communiquer avec le palais synodal. |
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