Visite intérieure

 

nef vu des tribunes de l'abside ouest La nef (de 20 mètres de haut) constitue la partie la plus ancienne de l'édifice. Elle est composée de trois vaisseaux séparés par des piliers carrés sans chapiteau qui supportent des arcades cintrées.
nef

 

 

plan Au second niveau, on trouve une baie cintrée par travée. Les huit travées sont séparées en deux groupes par un arc diaphragme qui soutient la charpente. On trouve des arcs semblables à chaque extrémité de la nef.
élévation de la nef

 

 

collatéral nord Les collatéraux ont été voûtés de briques sur croisées d'ogives au début du XVIe siècle. Ils sont éclairés par des baies cintrées et n'ouvrent sur aucune chapelle latérale.
collatéral sud

 

 

Le transept ouest est moins élevé et moins saillant que le transept oriental et la nef. Les murs de fond sont percés de deux fenêtres cintrées. A la croisée du transept, les murs qui prolongent ceux de la nef centrale sont percés de deux minuscules baies, très haut placées.
transept occidental

 

 

abside occidentale L'abside ouest se greffe sur un ample volume de plan carré couvert d'une coupole sur pendentifs.
coupole sur pendentifs

 

 

abside ouest Ce volume est entouré de deux travées latérales voûtées d'arêtes, isolées par des murs et surmontées de chapelles tribunes ouvertes sur le chœur.

 

 

tribunes Celles-ci sont divisées en deux travées chacune et reliées par un passage le long de l'abside.
tribunes

 

 

salle impériale Au troisième étage (correspondant au quatrième niveau de la façade), on trouve une grande salle haute couverte par trois coupoles sur pendentifs. Il s'agit de la salle impériale, dans laquelle on peut voir une réplique de la châsse de Sainte Gertrude du XIIIe siècle, presque entièrement détruite dans le bombardement de 1940.

 

 

Le chœur oriental est orné de deux niveaux d'arcatures aveugles, dans la première travée. Au premier niveau, les arcs retombent en alternance sur des piles carrées ou sur des colonnettes polygonales.
choeur oriental

 

 

élévation du choeur Au deuxième niveau, on trouve des bandes lombardes. Ces bandes sont remplacées dans la deuxième travée par de grandes fenêtres cintrées. Le chevet plat est percé de trois larges baies également cintrées. Le chœur était au XIe la seule partie couverte par une voûte d'arêtes et non une charpente. Cette voûte a subsisté.

 

 

La croisée du transept occidental est de plan barlong. Sur les bras de ce transept s'ouvrent deux chapelles orientées vers l'est.

 

 

Sous le chœur, on trouve une crypte de 22 mètres sur 10,5 qui bénéficie d'un éclairage direct. Spacieuse et claire, elle est voûtée d'arêtes.
crypte

 

 

chapiteau de la crypte

Elle s'organise en trois vaisseaux de six travées séparées par des colonnes polygonales aux chapiteaux cubiques, caractéristiques du style ottonien.

 

 

Le corps de Gertrude ne se trouvait pas dans la crypte, mais dans le chœur, abrité au sein d'une splendide châsse. Les pèlerins qui passaient dans la crypte se plaçaient donc sous le corps pour l'adorer.

 

 

Le sous-sol archéologique de la collégiale, mis au jour après les bombardements de 1940, est unique en Europe, car il présente les restes des précédentes constructions mérovingiennes (VIIe siècle) et carolingiennes. On voit ainsi les couches superposées de cinq églises, construites les unes après les autres, et l'agrandissement progressif du plan. On s'aperçoit également que l'église actuelle est construite au-dessus des vestiges antérieurs, enfouis dans un important remblayage.
sous-sol archéologique

 

 

caveaux Dans ce sous-sol, on trouve de très nombreux caveaux, qui abritaient, pour certains, d'illustres restes, attestant du prestige de Nivelles. Ainsi observe-t-on le squelette d'une grande femme nommée Himeltrude ("fidèle au ciel"), peut-être la première femme de Charlemagne. A Nivelles était également enterrée Ermentrude, petite-fille d'Hugues Capet.

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