L'abbé Guillaume III (1074 - 1086) entame la construction
de l'abbatiale actuelle, dédiée à Saint
Théofrède, et des bâtiments monastiques.
Son successeur mène l'abbaye à son apogée.
Dans la seconde moitié du XIIe siècle commence
un lent déclin, en partie dû à la concurrence
de nouveaux ordres et au pouvoir pontifical qui impose des
abbés peu présents.
L'abbaye souffre ensuite des pillages organisés dans
le sillage de la Guerre de Cent Ans. Vital Erailh (1434 -
1493) et François d'Estaing (1492 - 1504) redonnent
un peu d'éclat à l'abbaye et restaurent l'église.
Le choeur
est refait. A partir de 1520, la famille de Saint-Nectaire
monopolise la direction de l'abbaye. Son dernier représentant
décide le rattachement du Monastier à l'ordre
de Cluny (1667). Les abbés commendataires qui suivent
n'y résident plus. Le monastère est fermé
en 1786, alors qu'il ne compte plus que 20 moines. En 1793,
les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux.
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