Visite intérieure

 

Plan extrait d'Auvergne Romane, ed. Zodiaque



Précédée d'un narthex, la nef comporte sept travées voûtées en berceau légèrement brisé. Celui-ci est contrebuté par les demi-berceaux des tribunes et soutenu par un arc doubleau unique qui retombe sur des colonnes engagées. Des colonnes semblables sont visibles deux travées plus loin mais elles n'ont étrangement aucune fonction architectonique. Les autres piles n'ont des colonnes engagées que du côté des collatéraux.

 

 

L'élévation est à deux niveaux. Aux grandes arcades cintrées succèdent des tribunes ouvertes par des séries de deux ou trois arcades cintrées ou trilobées. Les collatéraux sont voûtés d'arêtes et largement éclairés par de grandes baies.

 

 

La croisée est couverte d'une coupole sur trompes. Elle est soutenue par des arcs diaphragmes bercés de baies. Les bras du transept comportent deux travées : la première est voûtée en demi-berceau pour contrebuter la coupole ; la seconde, couverte par un berceau et bien illuminée, ouvre sur une absidiole.

Le mur de fond présente un décor caractéristiques des églises auvergnates : deux fenêtres cintrées séparées par un arc en mitre.

 

 

Dans l'absidiole nord, deux chapiteaux sont intéressants : un homme portant un mouton qui tire la langue (ci-contre ) et un démon enchaînant des damnés.

 

 

Le chœur comporte une travée droite et un cul-de-four percé de cinq baies. Ses arcades cintrées sont réhaussées.

 

 

Quatre chapiteaux du chœur sont historiés. Il s'agit d'un cycle de Pâques : on trouve la Cène (ci-contre), la flagellation du Christ,

 

 

le Portement de croix,

 

 

la visite des saintes femmes au tombeau (ci-contre les soldats dormant à côté du tombeau) et des apparitions du Christ ressuscité.

Les chapiteaux ont été colorés et plusieurs fois restaurés. La couleur rend l'appréciation de la qualité des sculptures plus difficile.

 

 

Le choeur est ceint d'un déambulatoire à voûte annulaire qui ouvre sur quatre chapelles rayonnantes semi-circulaires et une chapelle axiale rectangulaire. Les chapelles rayonnantes sont ornées d'arcatures aveugles.

 

 

La crypte reproduit le plan du chœur. Elle est voûtée d'arêtes.

 

 

Cette châsse en émaux de Limoges du XIIIe siècle a été acquise au XIXe siècle pour y mettre des reliques de saint Austremoine. Dérobée en 1983, elle a été retrouvée chez un antiquaire d'Honolulu.

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