Historique

ruines de l'abbaye et chapelle Au retour de la croisade, en 1100, un seigneur de Mello fonde un prieuré. Ce prieuré possède une dépendance à Chaâlis qui, en 1127, est remise à l'abbaye cistercienne de Pontigny. Chaâlis signifierait Caroli Locus, c'est-à-dire un lieu où l'on devait prier pour la mémoire de Charles le Bon, comte de Flandres, allié de Louis VI. L'abbaye possédait une douzaine de granges situées dans le nord-est parisien.

 

On ne connaît pas l'emplacement des premières abbatiales, mais celle dont on peut voir aujourd'hui les restes a été construite en 1202. La dédicace a lieu en 1212. L'abbaye est suffisamment prestigieuse pour que les évêques de Senlis choisissent de s'y faire enterrer. En 1736, on démolit l'ancien cloître, avec ses deux galeries superposées. A la Révolution française, les bâtiments sont vendus et une grande partie de l'abbatiale est démolie. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les bâtiments conventuels servent de château. En 1902, le domaine est acheté par Nélie Jacquemart André pour abriter ses collections de voyages. A sa mort elle lègue le château et ses collections à l'institut de France pour en faire un lieu ouvert au public. Aujourd'hui, on peut voir les ruines de l'abbatiale, une chapelle gothique et un magnifique parc doté d'une roseraie.

Page d'accueil