Historique
A l'emplacement
de la basilique San Isodoro de Leon fut d'abord édifié, au
IXe siècle un monastère consacré à St Pélage
et St Jean Baptiste. Ce monastère fut détruit par les musulmans.
Alphonse V le reconstruit médiocrement bien qu'il en fasse un lieu
de sépulture royale.
Les véritables
fondateurs de la basilique sont Don Fernando Ier et sa femme Doña
Sancha. La nouvelle église est choisie comme panthéon. On
y transfère le corps de San Isodoro en 1063. Peu à peu, après
une coexistence entre les titulatures de St Jean Baptiste, de St Pélage
et de San Isodoro, c'est la titulature de San Isodoro qui s'impose.
L'église
est reconstruite et agrandie par Doña Urraca, fille de Fernando Ier.
Elle enrichit également le trésor. La construction est achevée
par l'empereur Alphonse VII, l'église étant consacrée
en 1149. Elle est alors confiée à des chanoines réguliers.
Entre 1160 et 1170 sont réalisées les extraordinaires fresques
du panthéon.
Dans la
première moitié du XVe siècle, une tribune gothique
est ajoutée dans la nef.
Le sanctuaire de l'église romane est détruit pour permettre
l'édification d'une chapelle gothique consacrée à St
Martin au début du XVIe siècle. A la même époque,
un cloître gothique
est édifié. Il intègre un porche roman du XIe siècle.
En 1534, une bibliothèque est construite à la place des palais
royaux.
Les troupes
napoléoniennes, lors de leur occupation, violent les sépultures
et transforment ensuite l'église en grenier à foin et en écurie.
L'église souffre aussi en 1835, lors de la "desamortization"
et des guerres carlistes.
La vie
monastique est restaurée en 1859. Le panthéon est nettoyé
en 1865. En 1942, Pie XII donne à l'église le titre de basilique.
Les franquistes mettent cette dernière à l'honneur (réorganisation
du chapitre et du culte liturgique, organisation de nombreuses commémorations,
restaurations). |
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