Eglise

 

La façade de l'abbatiale, jadis précédée d'un porche, est d'une sobriété toute cistercienne.
Elle est divisée verticalement en trois parties par des contreforts. Le portail cintré est surmonté d'une rangée de quatre petites baies cintrées, elles-mêmes dominées par un ensemble de trois baies. La fenêtre centrale, plus grande, est garnie de colonnettes.

 

 

Le reste du bâtiment est marqué par la même sobriété. On remarque qu'aucun clocher orgueuilleux ne s'élève au-dessus de la croisée.
Le chevet plat, peu élevé, est amplement dominé par le pignon de la croisée. Celui-ci, comme le chevet lui-même est largement ajouré par des baies cintrées.
Au niveau du chevet, on distingue deux niveaux : le niveau inférieur étant, de plus, rythmé par des contreforts. Sur chaque bras du transept, on trouve deux austères petites absidioles à fond plat.

 

 

La nef comporte huit travées voûtées d'un berceau brisé.

 

 

Les arcs doubleaux retombent sur des colonnes engagées, elles-mêmes reposant sur des piliers cruciformes.

 

 

Les chapiteaux, fidèles à la doctrine de Saint Bernard, présentent des motifs végétaux extrêmement dépouillés.

 

 

La nef ne comporte aucun éclairage direct, excepté au revers, où les baies cintrées de la façade fournissent un éclairage généreux.

 

 

Les collatéraux présentent un voûtement particulier. Chaque travée est voûtée d'un berceau brisé perpendiculaire à celui de la nef, ce qui accentue la segmentation de l'espace.

 

 

Les bras du transept comportent chacun deux travées éclairées par de petites baies à l'est. Ils donnent sur deux absidioles dont le voûtement en berceau est perpendiculaire à celui du croisillon.
Le bras sud donne accès au dortoir par un escalier.

 

 

Le bras nord abrite la Vierge de Fontenay, bel exemple de sculpture gothique du XIIIe siècle.

 

 

Le chevet, derrière un arc triomphal percé de cinq baies, comporte deux travées, voûtées en berceau brisé. Il est largement éclairé par six grandes baies.

 

 

Au centre du choeur, un dallage polychrome du XIIe siècle a été préservé.

 

 

A côté repose un beau couple de gisants : il s'agit du chevalier Mello d'Epoisses et son épouse.

 

 

Des vitraux répondant à l'esprit cistercien (motifs végétaux et géométriques, couleurs douces), ornent le choeur.

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