Le cloître
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Ce
cloître, le plus grand
des Pyrénées, date du XIIe siècle. Il est donc roman
et non préroman comme le reste de l'abbaye. Son tracé est
quadrilatère irrégulier (37,8 m à l'ouest, 29,4 m
au nord, 37,4 m à l'est, 27,2 m au sud). La galerie sud s'appuie
sur le collatéral
nord de l'église et la galerie orientale sur le croisillon
nord du transept. Elles
sont couvertes par une charpente en bois. |
Le
cloître a été démantelé au XIXe siècle.
Les chapiteaux éparpillés
(notammentà Prades) ont été regroupés en 1952
pour reformer la galerie sud et une partie des galeries ouest et est.
36 des pièces manquantes se trouvent aux Etats-Unis. Deux sont
au Louvre. |
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Les chapiteaux sont taillés dans du marbre rose.
Les motifs, végétaux ou animaliers, sont dominés
par des lions. Certains ont une crinière tressé, qui traduit
une influence de l'art égyptien. |
D'autres ont des bras qui leur sortent de la bouche, comme
s'ils dévoraient des hommes. |
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On peut également voir Gilgamesh, un personnage issu
de la mythologie sumérienne. |
On ne trouve que deux chapiteaux historiés : un Christ bénissant
et un Christ entouré d'anges, avec St
Pierre à ses pieds. |
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Le portail d'entrée de la galerie sud du cloître
est constitué par l'ancienne tribune de l'église Saint Michel.
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Un arc en
plein cintre richement sculpte,
dont les claveaux sont ornés de motifs animaliers, occupe le centre. |
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Au-dessus de l'arc, les écoinçons abritent
le lion de Marc (à
gauche) et le taureau de Luc
(à droite). Les statues des piliers représentent St Pierre
et St Paul. Leur style rappelle celui des statues du portail de Moissac
: stylisation des corps, pieds en pointe, torsion des membres, notamment
les poignets. |
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